La nudité des fleurs c’est leur
odeur chamelle
Qui palpite et s’émeut comme un
sexe femelle
Et les fleurs sans parfum sont
vêtues par pudeur
Elles prévoient qu’on veut violer
leur odeur
La nudité du ciel est voilée par
des ailes
D’oiseaux planant d’attente émue
d’amour et d’heur
La nudité des lacs frissonne aux
demoiselles
Baisant d’élytres bleus leur
écumeuse ardeur
La nudité des mers je l’attife de
voiles
Qu’elles déchireront en gestes de
rafale
Pour dévoiler au stupre aimé
d’elles leurs corps
Au stupre des noyés raidis
d’amour encore
Pour violer la mer vierge douce
et surprise
De la rumeur des flots et des
lèvres éprises
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